Cette année, à l’occasion de la Semaine de l’industrie, l’accent sera mis sur les jeunes filles. Cette ancienne infirmière libérale témoignera pour leur « faire comprendre qu’il n’y a pas de métier qui leur soit interdit, encore moins celui de chef d’entreprise. Une fille peut évoluer dans n’importe quel métier. C’est une question de compétence, de volonté, de travail. J’interviendrai sur les femmes dans leur capacité à prendre des responsabilités, à faire des métiers d’hommes. De ne pas avoir peur d’y aller. »
Au passage, elle tentera de combattre quelques préjugés : « Dans certains médias, on ne donne pas toujours une bonne image de l’entreprise et je trouve ça dommage. Ce n’est pas un lieu d’aliénation où les gens n’ont pas le sourire, ne sont pas contents, subissent leur travail. Un récent sondage montre que 77 % des gens qui travaillent en sont contents. On est toujours en train de soupçonner l’entreprise de comportements déviants. On ne fait pas tous partie du Cac 40… On ne se lève pas tous les matins en disant : qui va-t-on licencier ? »
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« On n’est pas toujours les mains dans le cambouis ! »
Bref, redorer l’image du monde du travail et celui de la métallurgie en particulier. « On parlait beaucoup de pénibilité il y a quelques années, remarque Valérie Gourmel. Mais comme dans le bâtiment, de nombreux outils permettent aujourd’hui de ne pas porter de charges. Pour certains, c’est salissant, c’est gras, c’est sale… On va leur dire non, voilà comment ça se passe. Dans la « métal’ », on n’est pas les mains dans le cambouis à longueur de temps ! »
Jean Delavaud Ouest-France